• Johan Theorin est un de mes auteurs nordiques favoris. Après l’automne dans  L’heure trouble, voici la deuxième saison sur l’île d’Öland, dans la Baltique, au sud-est de la Suède. Cette fois, l’hiver arrive et il s’annonce rude. Pour Joakim Westlin tout d’abord, confronté à un drame dont il ne se remet pas. Je suis obligée de rester vague, dans votre intérêt… bien sûr !

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    Pour une bande de cambrioleurs qui écument la région à la recherche d’objets à revendre, les premiers froids ne facilitent pas non plus les choses. Pour la nouvelle recrue de la police locale, Tilda, les problèmes personnels s’ajoutent à un différent avec un collègue. Seul Gerlof, que vous reconnaîtrez si vous avez lu L’heure trouble, est égal à lui-même et il est plutôt astucieux, ma foi.
    Un vieux manoir ayant servi d’habitation aux gardiens de deux phares qui veillent sur la côte, des ombres et des bruits étranges, des recoins ignorés de tous ou presque, des tableaux disparus, des ancêtres morts dans des conditions dramatiques, des secrets de famille, les ingrédients sont presque ceux d’un roman de Daphné du Maurier et pourtant, l’atmosphère créée par Johan Theorin lui est bien particulière. Le paysage, les éléments (déchaînés, comme il se doit, vous n’ignorerez plus rien sur le phénomène du blizzard) ont beaucoup d’importance dans les romans de cet auteur suédois, ainsi que les évènements passés et enterrés qui ne se laissent pas facilement oublier…


    La structure parfaite, avec un rythme plus rapide que le roman précédent, les personnages attachants, en font un très bon roman : je l’ai dévoré, car même en anglais, la langue en est très fluide, poétique mais facile à lire. Un beau coup de cœur !






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